Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated G - Prosa

 

Autore: Mercury80

Status: In corso

Serie: City Hunter

 

Total: 110 capitoli

Pubblicato: 08-05-22

Ultimo aggiornamento: 16-05-24

 

Commenti: 96 reviews

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GeneralRomance

 

Riassunto: Notre passage sur Terre n'est qu'éphémère... Comment le rendre plus durable ?

 

Disclaimer: Les personnages de "Laisser une trace" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: Laisser une trace

 

Capitolo 107 :: Chapitre 107

Pubblicato: 07-05-24 - Ultimo aggiornamento: 07-05-24

Commenti: Bonsoir, Voici la suite de l'histoire. Merci pour vos commentaires qui donnent du baume au coeur comme toujours. Bonne lecture^^

 


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Chapitre 107  

 

Admiratif, subjugué, Ryô contempla sa compagne qui avançait vers lui. Il avait été ému en voyant les jumeaux avancer en lançant des pétales de fleurs le long de l’allée, Kazue les guidant patiemment pour qu’ils ne partent pas en exploration, ce qui n’était visiblement pas dans leur idée. Ils avaient eu le regard fixé sur lui, d’abord intimidés d’être le point de mire de l’assemblée avant de prendre de l’assurance. Puis Kaori était apparue. Sa robe n’était pas d’un blanc éclatant comme celle de son mariage avec Yoshihide mais de couleur crème avec de légers motifs dorés. Elle avait laissé le voile de côté et arborait un simple œillet blanc derrière son oreille. Il adorait voir la légère brise faire voler ses cheveux alors qu’elle venait à lui.  

 

Un instant, son regard quitta sa future femme pour observer les environs. Le ciel d’une couleur azur ne laissait apparaître aucun nuage, c’était un bon point pour eux alors que toute la cérémonie devait se dérouler à l’extérieur. Le parc dans lequel ils étaient était magnifique, fleuri discrètement, leur offrant un cocon de verdure et le chant des oiseaux était l’accompagnement musical dont ils avaient besoin.  

 

- Tu es avec nous ?, entendit-il.  

 

Il sortit de sa rêverie au son de la voix de sa fiancée et baissa les yeux sur elle, croisant son regard noisette chaud et ému.  

 

- Plutôt deux fois qu’une. Je me disais juste que tout se déroulait sous de bons auspices., murmura-t-il.  

- Venez ici vous deux !, chuchota fortement Kazue alors que les jumeaux venaient de bondir de leur place dans l’assistance pour se glisser entre leurs parents.  

- Envie d’être en première place aussi, les chenapans ?, les taquina-t-il, nullement agacé de leur présence.  

- Oui !, crièrent-ils ensemble.  

 

Face à l’attitude de ses amis, la doctoresse retourna s’asseoir à sa place, un sourire aux lèvres, une main sur le léger arrondi de son ventre. Son sourire s’agrandit en levant les yeux vers l’homme qui apparaissait derrière le couple vedette de la journée.  

 

- Mes amis, nous sommes réunis aujourd’hui en ces lieux idylliques…, commença Mick, tenant ses notes dans sa main.  

- Pour assister à l’union de Ryô et Kaori, couple professionnel qui est devenu couple personnel.  

 

Tous observèrent l’américain officier comme maître de cérémonie. Personne ne s’était attendu à cela. Les paris avaient tourné autour d’un intervenant extérieur ou encore du Professeur mais aucun ne s’était douté que ce serait finalement Mick qui se verrait proposer le rôle de les marier. Kaori sourit en voyant le léger coin de lèvres relevé sur le visage de son futur mari. Le choix avait été stratégique, lui avait-il dit. Ils ne pourraient que difficilement contrôler les jumeaux s’ils décidaient de n’en faire qu’à leur tête à cause de l’énervement ou de la fatigue de la journée, ils n’avaient que deux ans et demi après tout, mais ils pouvaient gérer l’autre grand enfant de la famille, celui qui pouvait faire tourner la cérémonie en gag.  

 

- La responsabilisation., lui avait-il asséné, sûr de lui.  

- Tu vas aussi lui donner des pétales de fleurs à lancer en remontant l’allée ?, l’avait interrogé la future mariée, un sourcil levé sur un regard pétillant.  

- Idiote…, lui avait-il retourné avec un sourire amusé.  

- C’est lui qui va nous marier., avait-il déclaré simplement.  

- Tu… Tu es sûr que c’est une bonne idée ?, l’avait-elle interrogé, dubitative.  

 

Elle avait confiance en Mick mais elle devait avouer que c’était bien le genre de situation où il pouvait se laisser aller à quelque plaisanterie ou commentaire douteux. Elle comprenait le raisonnement de son fiancé, d’autant qu’il lui avait déjà avoué vouloir que cette journée se passe sans anicroche, tout du moins toutes celles qu’ils pouvaient éviter.  

 

- Si quelqu’un veut s’opposer à cette union, qu’il le dise maintenant ou se taise à jamais., annonça soudain Mick.  

- Maman… pipi., demanda soudain Hanae, tenant sa jupe.  

- Viens avec moi, Hanae., lui proposa Miki, lui tendant la main.  

- Vas-y. Elle marchera plus vite que moi avec ma longue robe., l’incita sa mère avec tendresse.  

 

Hanae rejoignit sa tante en courant et elles partirent toutes deux non loin.  

 

- Reprenons. Y a-t-il quelqu’un dans cette assistance qui souhaite s’opposer à ce mariage ? Personne ? Vous êtes sûr de vous avant qu’il ne soit trop tard ?, insista-t-il, l’envie d’intervenir lui-même le démangeant.  

- Mick…, gronda Ryô.  

- J’ai compris pourquoi tu m’as demandé de jouer les prêtres maintenant. Tu ne voulais pas que j’empêche ma Kaori de faire cette énorme bêtise !, murmura l’américain un peu trop fort.  

- Quand je pense que je voulais juste te donner une place encore plus particulière que celle de témoin…, soupira le nettoyeur, mentant avec effronterie.  

 

Il soutint sans ciller le regard pénétrant de son ami, pénétrant et sceptique, cachant sa satisfaction à l’avoir eu. Il crut que son stratagème serait dévoilé lorsque Mick se tourna vers Kaori. Il savait qu’elle ferait le maximum pour couvrir ses arrières mais elle n’avait pas ses capacités de dissimulation.  

 

- Je suis là !, fit soudain Hanae, revenant en courant et déviant l’attention de l’américain qui la regarda arriver avec tendresse.  

- Pile à temps pour la suite, princesse., lui dit-il.  

 

Il enchaîna sur un discours de quelques minutes sur leur vie à deux, ce qui rendait leur relation si particulière, la famille qu’ils avaient formée à cinq et maintenant à quatre. Les deux époux connaissaient ce discours pour l’avoir revu avec lui et aucun d’entre eux n’avait eu l’idée de gommer le précédent mariage de Kaori. C’était un moment de leur vie ensemble, un moment fondateur de leur famille, de leur couple. Sans ce passage, ils en seraient peut-être encore à se tourner autour sans s’approcher. Entendant des sanglots, Kaori jeta un regard vers ses beaux-parents et vit sa belle-mère s’essuyer les yeux, son beau-père posant une main sur sa cuisse en soutien. Elle leur adressa un sourire serein, espérant que ces mots n’étaient pas déplacés à leurs yeux. Ils les avaient soutenus depuis qu’ils leur avaient appris qu’ils allaient se marier mais le moment pouvait les faire basculer comme c’était déjà arrivé. Elle ne reçut que deux sourires émus et reconnaissants, acquiesçant pour les remercier avant de se tourner de nouveau vers son futur mari.  

 

- Le moment est venu pour nos deux fiancés de prononcer leurs vœux. Honneur au plus jeune., fit Mick, adressant un sourire moqueur à son ami.  

 

La réplique eut pour effet de faire rire l’assemblée, y compris les mariés. Alors qu’il allait prendre la main de sa fiancée, Ryô sentit qu’on tirait sur son pantalon et baissa les yeux.  

 

- A bras, papa., lui demanda Hanae, levant les siens vers lui.  

 

Ce n’était pas la façon dont il avait imaginé la chose mais il ne se fit cependant pas prier. Il se pencha et la hissa, voyant Hide en demander autant à sa mère. Les deux parents échangèrent un regard complice et se sourirent.  

 

- Kaori, je ne vais pas y aller par quatre chemins : je t’aime. Je t’ai toujours aimée même si je te l’ai très mal montré pendant de nombreuses années. Il m’aura fallu te voir en aimer un autre, qu’il me donne le courage de le dévoiler pour arriver à nous et un nous encore meilleur que ce que j’avais imaginé. Merci d’avoir été aussi patiente avec moi, d’avoir osé croire en tes rêves et de m’avoir laissé être là pour toi, pour eux. Merci de m’avoir appris ce qu’était une famille et encouragé à croire que je pouvais en avoir une., lui dit-il, la gorge légèrement contractée.  

 

C’était le mieux qu’il pouvait faire sans se laisser submerger par l’émotion. Il n’avait pas pensé que cela le toucherait si profondément. Il n’avait pas pensé que se retrouver face à la femme qu’il aimait pour lier sa vie définitivement avec elle le rendrait aussi… vulnérable. C’était d’ailleurs un peu idiot puisqu’ils ne seraient jamais liés officiellement et qu’il pouvait donc se tirer à n’importe quel moment sans aucune complication. Il le pouvait mais il ne le ferait pas, il le savait. Même si aucune justice ne pouvait le forcer à rester, il y avait quelque chose qui le retiendrait : la morale, sa morale.  

 

Il vit Kaori lever la main et la sentit caresser sa joue avec tendresse, lui adressant un sourire lumineux qui l’apaisa et l’encouragea à continuer.  

 

- Tu ne porteras jamais mon nom et rien ne pourra te garantir que notre mariage durera toujours. Je peux seulement te promettre qu’à mes yeux, ce mariage est tout aussi réel que s’il avait été fait dans les règles. Je suis ton mari comme tu seras ma femme. Je serai là pour le restant de tes jours pour te soutenir et t’aimer, même dans les pires moments. Je serai là pour ces deux magnifiques enfants qui m’ont fait la joie de m’accepter comme leur père, pour notre famille.  

 

Pour conclure son discours, il posa les lèvres sur le front d’Hanae.  

 

- Sur ces belles paroles, très inspirées, je cède la parole à notre jolie mariée… Tu ne veux toujours pas t’enfuir avec moi ? Il n’est pas trop tard, tu sais., tenta Mick avec un sourire moqueur.  

- Mick…, gronda Ryô, lui lançant un regard noir..  

- Tu ne peux pas me priver de tous les plaisirs., répliqua son ami avec un clin d’oeil.  

- Il est trop tard depuis longtemps maintenant, Mick., intervint Kaori, mettant fin au face à face des deux hommes.  

- Il a même été trop tard avant que je ne m’en rende compte. Je t’ai aimé dès la première fois où je t’ai rencontré. Je t’ai aimé alors même que j’aimais tout aussi sincèrement Yoshihide. Ca a été une période assez particulière pour nous tous mais tu t’es montré respectueux et présent quand on en a eu besoin, l’un et/ou l’autre, pendant tout ce temps. Tu ne t’es pas imposé à moi quand il est parti. Tu as su être l’ami avant de devenir l’amant, tu t’es occupé de moi et des enfants malgré les moments difficiles, tenant bon contre vents et marées. Tu as été mon phare dans la nuit…, dit-elle.  

- Tu l’avais été avant pour moi., objecta Ryô, essayant de minimiser son implication.  

- Je… Je ne m’en suis pas rendue compte. Ryô, je sais ce qu’il en est. Je sais ce que notre mariage sera. Il sera le symbole de ce que nous sommes, l’union de nos deux cœurs, de notre famille. Ca n’a pas besoin d’être plus parce que je te connais, je sais qui tu es et quelles sont tes valeurs. Je sais que là où la loi ne peut intervenir, tu le fais. Tu pourrais partir comme tu le veux, quand tu le veux mais tu ne le feras pas parce que tu es un homme d’honneur et de parole. Alors, crois-moi, je n’ai aucun problème à te dire que je suis heureuse de pouvoir finir ma vie avec toi, de pouvoir voir grandir ces enfants, nos enfants à tes côtés. Il y aura peut-être des mauvais moments mais ça passera, on fera face ensemble… comme on l’a toujours fait., lui dit-elle.  

 

Le silence prit place alors qu’elle plongeait dans son regard. Mick le laissa durer quelques secondes, voyant ses amis partager un moment de connivence bien à eux.  

 

- Les enfants, il va falloir redescendre de vos perchoirs., leur dit-il avec tendresse.  

- Papa et maman vont avoir besoin de leurs mains., expliqua-t-il, sortant les alliances et les leur montrant.  

- D’accord., acquiescèrent les jumeaux.  

 

Ils redescendirent de là mais Mick les interpela, les faisant venir devant lui, posant une main sur une épaule de chacun.  

 

- Ryô, acceptes-tu de prendre Kaori pour épouse, de lui être fidèle, d’être à ses côtés, de la soutenir et l’aimer chaque jour qui passera dans la richesse comme dans la pauvreté, dans la santé comme dans la maladie jusqu’à ce que la mort vous sépare ?, lui demanda-t-il.  

- Je le veux., acquiesça le nettoyeur, prenant la main de sa fiancée.  

 

Il crevait d’envie de l’attirer contre lui et l’embrasser mais se retint.  

 

- Kaori, acceptes-tu de prendre Ryô pour époux, de lui être fidèle, d’être à ses côtés, de le soutenir et l’aimer chaque jour qui passera dans la richesse comme dans la pauvreté, dans la santé comme dans la maladie jusqu’à ce que la mort vous sépare ?, lui demanda-t-il.  

- Je le veux., répondit-elle, un sourire humide aux lèvres.  

- Nous allons donc procéder à l’échange des alliances. Hide, donne ça à papa., fit Mick.  

 

Le petit garçon tendit fièrement l’alliance de sa mère à son père qui la prit et la passa au doigt de son épouse en prononçant ces quelques mots :  

 

- Kaori, par cette alliance, je me donne à toi comme époux.  

- Ryô, par cette alliance, je me donne à toi comme épouse., répondit-elle, lui glissant à l’annulaire l’alliance donnée par sa fille.  

- Je vous déclare, enfin, mari et femme. Dois-je vraiment le dire ? Ryô, tu peux embrasser la mariée., l’invita Mick avec un fin sourire amusé.  

 

Il était étonné de la patience dont avait fait preuve son ami jusque là. Il l’aurait cru beaucoup plus pressé de conclure avec sa fiancée. Les deux époux se regardèrent un instant avant de faire un pas l’un vers l’autre et de s’embrasser avec tendresse.  

 

- Vous pouvez y aller maintenant., murmura Mick aux enfants qu’il avait légèrement retenus pendant ces quelques instants.  

 

Les deux parents se séparèrent et accueillirent avec plaisir leurs bambins, les intégrant au tableau idyllique.  

 

- Le tableau est parfait maintenant., fit Ryô, passant le pouce sur l’alliance de son épouse.  

- Il l’était déjà avant., lui opposa-t-elle.  

 

Elle était heureuse de se marier avec lui, de pouvoir accomplir ce vieux rêve qui lui avait toujours paru irréalisable mais elle savait que ça ne changeait pas ce qu’ils étaient au fond. Ca rajoutait juste un peu plus de beauté à la forme.  

 

- Cesse de vouloir toujours avoir le dernier mot., la sermonna-t-il avec tendresse, feignant un agacement qu’il ne ressentait pas.  

- Je ne t’ai pas promis obéissance., objecta-t-elle, amusée.  

- On aurait dû y songer., répliqua-t-il, fronçant les sourcils au dessus d’une regard pétillant.  

- Maman n’est pas sage ?, demanda Hanae, intriguée.  

- Oh non, maman n’est pas sage du tout… et surtout la nuit., affirma-t-il, voyant les pommettes de sa compagne se colorer.  

- Elle refuse de faire dodo ?, s’enquit Hide, surpris.  

- Oui, maman empêche papa de dormir., dit-il, moqueur, adressant un regard chaud à sa femme.  

- Alors maman va être très sage cette nuit et papa dormira tout son soûl…, lui promit-elle, le regard faussement menaçant.  

 

Le sourire de Ryô s’agrandit, l’air de dire qu’elle ne tiendrait pas. Elle soutint son regard, l’air sûre d’elle.  

 

- Mes amis, je vous prie d’accueillir chaleureusement ce nouveau couple., les invita Mick.  

 

Les applaudissements éclatèrent de la modeste assemblée présente, modeste mais bien suffisante aux yeux des protagonistes.  

 

Ryô observa tous ses amis réunis puis sa fille et sa femme, sentant le poids de son fils dans ses bras. Il avait le plus fou de ses rêves devenu réalité. Il était heureux, il était serein et il ferait tout pour protéger cela jusqu’à son dernier souffle. 

 


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